« La formation est également concentrée sur une durée de 6-7 semaines. Cela permet de ne pas perdre de temps lorsque nous avons un projet à mettre en place par la suite. »

« Cette formation nécessite d’être disponible en dehors du temps d’apprentissage pour travailler sur son cas. En effet il y a des travaux à effectuer les soirs et week-end pour avancer sur le cas que nous étudions. »

A l’heure où les petites filles veulent être maîtresses, archéologues ou infirmières, Magali veut devenir journaliste.

Après son bac, elle intègre logiquement l’université de Nancy et y prépare un master Information et Communication (INFOCOM).

Années 2000 : Harnachée d’un sac de reporter, d’un enregistreur, d’un énorme micro, elle part très vite sur le terrain, couvrir les reportages terrain pour Fréquence FAC, une émission de France Bleue Sud Lorraine.

“Mon père était ingénieur en informatique. La maison a toujours été équipée d’un ordinateur de dernière génération. Il m’en a très tôt mis un entre les mains. Mes premiers pas en informatique se sont faits sur un Amstrad avec lecteur de cassettes à bande magnétique ! Et dès 94, nous étions connectés à internet.”

Rappelons-nous. On estime qu’en France, seulement 900 000 foyers utilisent un ordinateur domestique en 1985 ; 270 000 connectés à Internet en 1997 !*

La chronique Internet lui est également rapidement confiée. Elle ne le sait pas à l’époque mais elle suit les traces tout juste empruntées par la fameuse chroniqueuse de France Télévision, Laura du Web. Tout comme elle, elle surfe quotidiennement sur la toile pour y dénicher les plus belles perles et en proposer 3 à ses auditeurs chaque semaine.

Premières immersions

L’occasion lui en étant donnée, elle part un an en Suède poursuivre ses études et améliorer son anglais. Elle y découvrira aussi le marketing. Puis s’en suivent 2 années d’un cursus en MBA, option Marketing intégrant une année de césure à Shanghai où elle effectuera notamment une mission au sein du groupe Carrefour. Cette dernière mission lui donne l’opportunité de découvrir la grande distribution.

Dans le grand bain…

Parce qu’à l’époque, les opportunités de postes en marketing en province, en tous les cas à Nancy, sont quasi inexistantes, elle s’installe à Paris et intègre un poste de Chef de Produit chez Melitta, fabricant et distributeur allemand de petit électro-ménager et accessoires.
“J’ai adoré ce poste très polyvalent, offrant un bon mixte communication et marketing. J’y gérai tout autant produit et communication ; conférences, relation avec la presse, formation des chefs de secteur et des animatrices. C’est aussi à ce poste qu’une collègue me met le pied à l’étrier du e-commerce et du référencement sur les moteurs de recherche. Une vraie découverte. »

Elle rejoint Bosch peu après pour une mission plus orientée e-commerce. Magali est sollicitée pour un travail de fond visant à auditer les différents sites du groupe et en optimiser les performances. Avec l’aide des agences, elle est formée aux pratiques du référencement naturel, à l’UX, à la rédaction de contenus, aux bonnes pratiques parcours clients, à la planification des publications sur les réseaux sociaux.

Un pied de chaque côté

Mais déjà, à plusieurs reprises, l’idée d’entreprendre a germé en elle. Magali, à l’occasion de deux congés maternité, peaufine une première idée, participe à un stage de création d’entreprise, réalise une première étude de marché, rédige son business plan. Son projet : la création d’un restaurant bio pour bébés à Levallois.

Elle re se forme et s’initie aux démarches de l’activité de restauration au sein du réseau féminin d’entrepreneuses qu’elle fréquente maintenant, Action’elles. Le projet est complexe, demande du temps car il nécessite une formation longue en restauration. Elle met donc sa première idée en pause sans abandonner celle d’entreprendre pour autant.

A son retour en entreprise, elle postule une fonction 100 % digitale en interne mais, n’étant pas la plus légitime, ne l’obtient pas. Elle sait pourtant que c’est bien cette voie qu’elle veut prendre.

Tourbillon et alignement

Elle quitte l’entreprise pour mettre son nouveau projet en place. Pour ce faire, elle a besoin de renforcer sa compétence digitale. “Ma nouvelle vie, ce sera le digital. Je me donne 2 ans pour lancer une activité qui me permette de subvenir à mes besoins. Je commence par chercher la formation idoine pour arriver à mes fins et la trouve enfin. Ce sera Naïas. »

L’Aventure Naïas en 4 Questions

1. Quels sont selon toi les deux atouts de la formation ?

“J’ai choisi la certification Naïas car il s’agit d’une formation concrète : on définit une vraie stratégie digitale pour une entreprise existante. Cela sert donc à la fois à l’élève et à l’entreprise qui accepte d’être analysée.

La formation est également concentrée sur une durée de 6-7 semaines. Cela permet de ne pas perdre de temps lorsque nous avons un projet à mettre en place par la suite.”

2. Quelles mises en garde adresserais-tu aux prochains stagiaires ?

“Cette formation nécessite d’être disponible en dehors du temps d’apprentissage pour travailler sur son cas. En effet il y a des travaux à effectuer les soirs et week-end pour avancer sur le cas que nous étudions.

Les cours ne sont pas à la portée de tout le monde. Je dirais qu’il faut au moins 5 ans d’expérience en entreprise pour pouvoir bien comprendre et bénéficier de cet enseignement.”

3. Aurais-tu 3 mots pour qualifier ton expérience chez Naïas ?

« Intense, Enrichissante, Motivante”

4. Ton intervenant préféré ?

“Je garde un très bon souvenir de Bastien (Péan), notre intervenant sur la partie réseaux sociaux et content Marketing. Il a su transmettre sa passion, il a beaucoup d’humour, il s’est vraiment investi. Il est pédagogue et humble. Bref c’est un super intervenant très inspirant ! «

Parée pour la suite

6 semaines plus tard, elle termine première ex aequo de sa promotion. Et quelle fierté aussi, quand à sa sortie d’oral, un membre du jury lui confie qu’elle a acquis toutes les compétences requises pour se lancer, là, dès maintenant !

Bien formée, adossée à un bon réseau, elle enchaîne maintenant de très belles missions depuis plus de 2 ans. Elle ne manque pas de projets. Elle travaille aujourd’hui aussi à développer une offre de formations.

Plus que jamais attentive à garder le cap qu’elle s’est fixé, à appliquer des principes éco-responsables qui lui tiennent à cœur, à développer ses activités librement, elle nous confie avoir trouvé sa place et avoir installé les éléments requis pour une mission à sens pour elle.

La voici, doucement et sûrement, engagée sur un chemin bien durable…

* Sources : Rapport sur « l’état d’informatisation de la France » de l’Agence de l’informatique (ADI) de septembre 1985 et article les Echos de juin 1998

Auteure du portrait : Valérie Lévy

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